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Dialogues des Carmélites

Du 7 au 26 mars 2017

Mise en scène Hervé Van der Meulen

Studio-Théâtre d’Asnières

3, rue Edmond Fantin

92600 Asnières-sur-Seine

http://www.studio-asnieres.com/dialogues-des-carmelites/

 Octobre 2016

Réservations: https://indiv.themisweb.fr/0436/flistemanifs.aspx?idstructure=0436

 

Mai 2016

Un mauvais rêve, Un crime

Sortie chez Le Castor Astral

Un Mauvais rêve

précédé de

Un Crime

Préface de Guillaume Louet et Sarah Lacoste

Lettre postface de Georges Simenon

Ce livre réunit pour la première fois Un crime et Un mauvais rêve,

deux romans qui mettent en scène des morts violentes.

Un crime paraît chez Plon en juillet 1935. Aussitôt après sa sortie,

Bernanos reprend les pages que son éditeur avait refusées ;

il semble prêt à aller au bout de ce roman qui s’intitule maintenant

Un mauvais rêve. Pourquoi ce livre fondé sur des pages que

Bernanos jugeait assez importantes pour y travailler à trois reprises

(en 1931, 1934 et 1935), et dont il pressentait qu’elles formeraient

l’un de ses « grands livres », ne débouchèrent-elles jamais

sur une publication de son vivant ? C’est le mystère, non dissipé,

d’Un mauvais rêve.

Une découverte récente a permis de mettre à jour la troisième

partie refusée d’Un crime. Des pages décisives pour l’établissement

du texte d’Un mauvais rêve. C’est une des raisons pour lesquelles

le roman qu’on lira dans la présente édition est différent de l’édition

posthume de 1950.

JANVIER 2016

Journée Bernanos

Dimanche 24 janvier 2016 au Théâtre de l’Epée de Bois – La Cartoucherie – Paris 12e

à l’occasion des représentations des Dialogues des Carmélites du 15 janvier au 21 février 2016

Bernanos et l’engagement

« Qui cherche la vérité de l’homme, doit s’emparer de sa douleur » (1)

Cette phrase écrite par Georges Bernanos dans « lLa Joie », illustre la forme d’engagement que fut toute la vie de Bernanos, comme celui de ses personnages.

Pour nous en parler, interviendront :

Gilles Bernanos, petit fils de l’écrivain. Guy Coq, philosophe , spécialiste de la philosophie de l’Education et d’Emmanuel Mounier, grand admirateur de Bernanos . Samir Siad, comédien et metteur en scène des Ecrits de Combat de Bernanos, dirige la Compagnie Théâtre en Partance. Marion Richard, jeune enseignante, qui a travaillé sur la genèse des Dialogues des Carmélites et les rapports de l’oeuvre à la tragédie classique,…et l’équipe artistique du Théâtre de l’Arc en Ciel

Déroulement de la Journée

12h : Accueil autour d’un brunch

12h30 : Première conférence Georges Bernanos, un homme d’engagement : L’espérance, c’est de faire face.(2)

13h 15 : collation-brunch

14h15 : Deuxième conférence L’engagement: « le monde sera sauvé par des hommes libres »(3)

15h : conversations libres

16h : Spectacle Dialogues des Carmélites par le Théâtre de l’Arc en Ciel

18h15 : Echanges sur le plateau avec les intervenants et l’équipe artistique : l’engagement et le don de soi : Nul ne saurait nous ravir une liberté dont nous nous sommes dépouillées depuis longtemps.(4)

19h : Fin de la journée

Inscription et renseignement : Loïc Devaux – loic.devaux@theatrearcenciel.com – 40 avenue des Gobelins 75013 Paris – Tel : 06 70 88 60 42

Participation (comprenant le brunch et le spectacle) : 40€ pour un adulte ; 25€ pour un étudiant

Journée organisée avec le Théâtre de l’Arc en Ciel, la Bibliothèque de la Pléiade, l’association internationale des amis de Georges Bernanos, l’association des amis d’Emmanuel Mounier, et le concours du Théâtre de l’Epée de Bois.

(1) La Joie – (2) Combat pour la liberté – (3) la liberté, pour quoi faire ? – (4) Dialogues des Carmélites

Du 15 janvier au 21 février 2016 – DIALOGUES DES CARMÉLITES de Georges Bernanos.

D’après une nouvelle de Gertrude Von Le Fort, un scénario du RP Brückberger et Philippe Agostini.

THÉÂTRE de l’épée de bois – Salle en Pierre

Route du Champ de Manoeuvres, 75012 Paris 01 48 08 39 74 www.epeedebois.com

OCTOBRE 2015

Parution événement le 15 octobre de la nouvelle « Pléiade des œuvres romanesques complètes, suivie des Dialogues des carmélites ».

Cinquante-quatre ans après la première Pléiade publiée en 1961, bien des choses ont changé : le regard que nous portons sur l’œuvre, les connaissances accumulées par les chercheurs, la manière d’éditer les œuvres littéraires aussi. En 1934, une partie d’ »Un crime » avait été refusée par Plon. On vient de retrouver le manuscrit écarté. Publié ici pour la première fois, il permet aussi d’établir un meilleur texte pour « Un mauvais rêve », roman né du refus partiel d’ »Un crime » et resté inédit du vivant de Bernanos. Autre ouvrage posthume, « Dialogues des carmélites »: cette nouvelle édition fait notamment apparaître l’état du manuscrit laissé par Bernanos à sa mort (1948) auquel s’ajoutent des documents nouveaux : la traduction par Blaise Briod de « La Dernière à l’échafaud », la nouvelle de Gertrud von Le Fort dont le R.P. Bruckberger et Philippe Agostini tirèrent le scénario d’après lequel Bernanos écrirait ses Dialogues en 1947-1948 ; et ce scénario lui-même, qui fut exploité par Albert Béguin en 1949 mais n’avait jamais encore été publié in extenso. Pour les romans publiés par l’écrivain, on est revenu aux particularités des éditions parues de son vivant, y compris pour Monsieur Ouine qui reproduisait depuis soixante ans l’édition d’Albert Béguin. Les conditions semblent réunies pour la redécouverte d’une œuvre qui occupe l’une des toutes premières places dans le paysage romanesque du XXe siècle.

Soirée consacrée à Georges Bernanos au Collège des Bernardins, le mardi 13 octobre, à partir de 18h45.

Dans son texte de 1943, Martin Luther, Georges Bernanos s’interroge : « Me serait-il permis de dire pourtant, afin d’être mieux compris par certains lecteurs, que l’Eglise n’a pas besoin de critiques mais d’artistes ? […] en pleine crise de la poésie, ce qui importe n’est pas de dénoncer les mauvais poètes, ou même de les pendre, c’est d’écrire de beaux vers, de rouvrir les sources sacrées. »

A l’occasion de la publication des œuvres romanesques de Georges Bernanos dans la collection Bibliothèque de la Pléiade, les Mardis des Bernardins proposent de revenir sur ce texte inédit. Comment être responsable de sa foi ? Comment en parler sans oublier de la vivre ? L’écriture est-elle à même de donner cette expérience du sacré ?Soirée consacrée à Georges Bernanos au Collège des Bernardins, mardi 13 octobre.

http://www.magazine-litteraire.com/actualite/breve/georges-bernanos-ecriture-sacre-15-10-2015-137100

JANVIER 2015

Nous rendons ici hommage à toutes les victimes de la tuerie du journal « Charlie Hebdo », le 7 janvier, et à celles de l’Hyper Casher de la Porte de Vincennes, le 9 janvier, tombées sous les balles du fanatisme, ce fascisme religieux. Nous pensons aussi à leurs familles. Qu »il nous soit ici permis d’avoir une attention particulière pour Cabu, dont un dessin, caractéristique de son humour et de son talent, figure dans la rubrique « Photos » de la médiathèque. Et pour Philippe Lançon, dont la très belle plume et le courage nous sont connues depuis la parution de son article, « Bernanos et les bien-pensants ». Blessé grièvement au visage, il a été opéré et son état s’améliore. Nous lui souhaitons de tout coeur un prompt rétablissement.

NOVEMBRE 2014

Le nom de Lydie Salvaire ne vous est peut-être pas inconnue. Elle est romancière. C’est une grande dame et également une authentique bernanosienne. Son livre, « Pas pleurer », raconte le récit foisonnant et tragique de sa famille au temps de la guerre d’Espagne, à travers les souvenirs de sa mère. Dans une langue d’une inventivité rare, Lydie Salvaire nous offre une oeuvre profondément vivante. Elle y mêle la présence et le regard de Georges Bernanos, enchevêtrant son histoire familiale et la prise de conscience progressive de l’auteur des « Grands cimetières sous la lune », face aux atrocités du franquisme et à la complicité de l’église espagnole. L’écrivain existe ici comme un personnage à part entière, évoqué avec beaucoup de force, de justesse, d’admiration, et d’affection. Et il devient un peu l’un des siens, en somme…

Lire l’article des « Echos » à propos de « Pas pleurer ».

Nous apprenons, ce 5 novembre, que Lydie Salvayre vient d’obtenir le Prix Goncourt. Toutes nos félicitations pour ce couronnement, si mérité ! Voilà une très bonne nouvelle, tant pour elle que pour Bernanos, et pour la littérature en général.

Lire l’article du Monde à propos du Prix Goncourt de Lydie Salvayre

OCTOBRE 2014

Notre ami, le Père Dominique Chéreau, a rejoint la « douce pitié de Dieu » le lundi 27 octobre. Qu’il est difficile de dire, en peu de mots, combien cet homme a compté pour nous, pour la famille de Georges Bernanos, bien sûr, mais surtout pour toutes celles et tous ceux, innombrables, toutes générations confondues, qui au sein du quartier Clignancourt, dans le dix-huitième arrondissement de Paris, ont été aidés, éclairés, apaisés, réconciliés, sauvés aussi, parfois, par son action, ses paroles de vie, sa compréhension, son écoute et son infinie compassion.

Bernanosien de toujours, travailleur infatigable de l’Espérance dans un milieu cosmopolite et populaire où se brassent toutes les origines, les confessions, les opinions, le Père Chéreau recevait tous les jours dans son bureau de la paroisse Notre Dame du Bon Conseil, laquelle ne fut peut-être jamais si bien nommée que sous sa direction. Chacune et chacun ressortait de ce havre de paix avec une part de lumière et de confiance en la vie, que certains, pourtant, n’espéraient plus trouver.

Nous l’avions revu tout récemment durant la messe dite à l’intention de Brigitte Bernanos, belle-fille de l’écrivain. Sa mort, due à une crise cardiaque fulgurante, l’a emporté, un mois jour pour jour après cette cérémonie. Plus de mille personnes assistèrent à la messe des obsèques de ce « bon pasteur », selon les mots du cardinal André Vingt-Trois. Malgré notre tristesse, nous sommes heureux d’avoir eu le privilège, la joie et la chance de le connaître. Merci à notre ami fidèle, doux, clairvoyant et chaleureux, qui a désormais rencontré celui que tout chrétien, comme il le disait lui-même, doit se réjouir de pouvoir rejoindre.

Lire aussi l’éditorial de Gérard Leclerc (« France Catholique », du 30 octobre)

SEPTEMBRE 2014

L’Espace Bernanos (4 rue du Havre – Paris 9e) fête ses 20 ans, du 1er au 4 octobre. Conférences, spectacles, débats sont au programme de ces « Journées Anniversaire », dont vous trouverez le détail dans le lien ci après :

http://www.espace-bernanos.com/bernanos-20-ans.php

AOÛT 2014

Gilles, François et Yves Bernanos,

ses enfants,

Geneviève Bernanos,

sa belle fille,

Loraine, Victor, Marie, Antonin, Jean, Angel et Sara,

ses petits enfants,

Michelle et Françoise Patte,

ses soeurs,

Magali Egler,

toute sa famille et ses amis

ont la tristesse de vous faire part du décès de

Madame Brigitte Bernanos, née Patte,

rappelée à Dieu le 6 août 2014,

à l’âge de 80 ans.

La cérémonie religieuse sera célébrée le 12 août 2014 en l’église de Pellevoisin (Indre) à 14 h 30,

suivie de son inhumation au cimetière de Pellevoisin.

Une messe sera dite à son intention le samedi 27 septembre à 11 h 00,

en l’église Notre Dame du Bon Conseil, 140 rue de Clignancourt, à Paris XVIIIème.

JUILLET 2014

Nous avons la grande tristesse de vous faire part du décès de Mgr Guy Gaucher, rappelé à Dieu le 3 juillet à 09h30.

Guy Gaucher est né le 5 mars 1930 en Seine-et-Marne. Ordonné prêtre le 17 mars 1963, il est entré au Carmel à Paris. Il y a prononcé ses vœux le 3 octobre 1968. Il fut ordonné évêque de Meaux le 19 octobre 1986 puis évêque auxiliaire de Bayeux – Lisieux le 7 mai 1987, en demeurant à Lisieux. En 2005, ayant atteint l’âge de 75 ans, il se retira au Couvent des Carmes à Lisieux puis à Vénasque (Notre-Dame de Vie).

Guy Gaucher fut un très grand spécialiste de l’oeuvre de Georges Bernanos, qu’il avait découverte dans sa jeunesse et connaissait dans ses moindres détails. Elle était pour lui une parole forte, essentielle et vivante, toujours résolument présente et ancrée dans notre actualité. Il communiquait sa ferveur pour l’auteur du « Journal d’un curé de campagne » avec une profonde intelligence et une grande simplicité, qui touchèrent le coeur et l’esprit de tous les bernanosiens. Très proche de la famille de Bernanos, fidèle entre tous, nous l’aimions beaucoup.

Georges Bernanos et Thérèse de Lisieux furent les deux figures auxquelles il a consacré son oeuvre. Parmi ses nombreux écrits, citons entres autres « Histoire d’une vie : Thérèse Martin », 1982, Paris, Éditions du Cerf, rééd. revue et corrigée en 1993, « Bernanos ou l’invincible espérance » (préface de Jean-Loup Bernanos, éditions du Cerf, 1994), « Tout est grâce – retraite avec Georges Bernanos dans la lumière de Sainte Thérèse de Lisieux » (éditions du Cerf, 2009).

Vous pouvez retrouver Guy Gaucher dans l’émission « La foi prise aux mots », diffusée le 26 décembre 2007, sur KTO.

JUIN 2014

« Un matin à Ouistreham » est le témoignage magnifique de Guy Hattu, neveu de Georges Bernanos et combattant des Forces françaises libres, dès juin 1941. La publication de sa correspondance, sur toute la durée de la guerre, possède une vraie force et un caractère poignant. Ses écrits – parmi lesquels figure son récit de l’entrainement des commandos – nous éclairent aussi beaucoup sur l’Histoire, en cette période décisive et si troublée, où l’engagement transcendait les considérations politiques et révélait la véritable nature des hommes. Plusieurs lettres constituent des échanges entre Guy Hattu et Bernanos. A lire absolument.

Editions Taillandier. Préface de Jean-Louis Crémieux-Brilhac. Textes choisis par Jean-Pascal Hattu.

MAI 2014

« Bernanos, réveille toi, ils sont devenus fous » : article, très éclairant, de Pascal de Lima dans le « Huffington Post », qui met en perspective la pensée de Bernanos, et notamment « La France contre les robots » (publié durant l’immédiate après-guerre), avec la folie et les désastres de la spéculation d’aujourd’hui.

JANVIER 2014

Edition du « Journal d’un curé de Campagne » en livre lu – CD, chez NS Vidéo : une occasion originale de retrouver l’univers de Georges Bernanos à travers cette lecture du Journal d’un curé de campagne rythmée par la voix grave et profonde de Bernard Lherminé, passionné de longue date par ce texte auquel il rend ici un hommage singulier.

Réalisation et lecture : Bernard Lherminé.

DECEMBRE 2013

Opéra « Dialogues des Carmélites » sur la scène du théâtre des Champs-Elysées du 10 au 21 décembre dans une mise en scène d’Olivier Py.

Diffusion sur Arte Live Web le 21 décembre (visible en replay 180 jours)

NOVEMBRE 2013

Publication, sur le site « Stalker », d’un texte de Juan Asensio qui propose une analyse des influences d’Arthur Machen sur Georges Bernanos, ainsi qu’une mise en perspective de l’oeuvre de ce dernier avec les romans de Paul-Jean Toulet.

OCTOBRE 2013

Débat le 1er octobre 2013, à 20h00, au collège des Bernardins sur le thème « Les totalitarismes sont-ils derrière nous ? ». Plusieurs citations de Georges Bernanos alimenteront la discussion :

« La civilisation totalitaire est une maladie de l’homme despiritualisé »

« Les régimes totalitaires sont les plus égalitaires de tous. La totale égalité dans la servitude totale. »

« La formation de l’homme totalitaire précède la formation du régime totalitaire. »

« La tyrannie n’est pas derrière nous, elle est devant nous. »

« L’Espérance est un risque á courir. C’est même le risque des risques. »

Les intervenants sont :

– Mme Monique Gosselin Noat, Professeur émérite à l’université Paris X (Nanterre)

– Mme Chantal Delson, Membre de l’Académie des sciences morales et politiques

– M. Alain Caillié, Professeur émérite de sociologie à l’université Paris X (Nanterre)

– M. Jaqcues Allaire, Metteur en scène.

JUILLET 2013

Publication d’un long article sur Georges Bernanos, à propos de la guerre d’Espagne et des « Grands cimetières sous la lune », dans le journal « Marianne » (du 6 au 12 juillet), par Hubert Prolongeau.

Numéro hors-série, dont il faut souligner la richesse, du Figaro sur « Les écrivains dans la grande guerre » : un texte, signé Irina de Chikoff, y est consacré à l’auteur des « Enfants humiliés ».

JUIN 2013

Parution du livre « Bernanos, littérature et théologie », aux éditions du Cerf : « L’essai d’Éric Benoit offre au lecteur une subtile et rigoureuse exploration de Bernanos, exemple parfait de magnifique osmose entre une conscience théologique et le geste littéraire où elle se déploie » (présentation de l’éditeur).

AVRIL 2013

Nous avons la douleur de vous faire part du décès de Jacques Chabot, survenu dans sa quatre-vingt deuxième année. Auteur, universitaire, chercheur, ayant dirigé de nombreuses thèses, Jacques Chabot était un grand spécialiste de l’oeuvre de Georges Bernanos et de celle de Jean Giono.

C’était aussi un ami attentif et bienveillant, envers tous ceux que réunit la « cause bernanosienne ».

Nous pensons aujourd’hui à sa famille et à ses proches.

La revue « LIRE », que dirige François Busnel, a publié un long et bel article, écrit par Jean Montenot, sur « Georges Bernanos, sa vie, son oeuvre », dans sa rubrique « Les écrivains du Bac ». Il s’agit d’un dossier biographique, juste et complet.

MARS 2013

Beau texte consacré à Bernanos (« Bernanos, le prophète mal aimé ») dans la nouvelle édition du livre de Bruno de Cessole, « Le défilé des réfractaires », aux édtions Perrin – collection Tempus.

Nouvelle édition, re-mastérisée en Blu-ray, du film de Maurice Pialat, « Sous le soleil de Satan ».

DECEMBRE 2012

Parution du livre d’André Not : « Bernanos et les âges de la vie », aux Presses universitaires de Provence, dans la collection « Textuelles littérature ». Il s’agit des actes du colloque qui se tint à Aix-en-Provence les 23, 24, 25 octobre 2008 sur le même thème. Cette publication est placée sous la direction d’André Not, Professeur à l’Université d’Aix-Marseille et Président du groupe d’études et de recherches sur Bernanos.

OCTOBRE 2012

THÉATRE :  » LA LIBERTE POUR QUOI FAIRE ?  »

D’après deux textes de Georges Bernanos :  » La liberté pour quoi faire ?  » et  » La France contre les robots  »

Un spectacle de Jacques Allaire : « sur une scène en désordre, portant les débris d’un monde moderne où nous vivons dans l’illusion d’être libres, protégés par des assurances en tous genres, deux comédiens crient leur colère, leur révolte contre les impératifs de sécurité et de rentabilité qui menacent nos libertés les plus fondamentales ».

“C’est la révolution de 1789 qui vient demander des comptes à notre monde.” (J. Allaire)

Le jeudi 25 octobre au théâtre du Creusot, à 20h30.

Article du « Journal de Saône et Loire » du 28 octobre

Le vendredi 12 octobre à 20h, au Théâtre de Vénissieux.

SEPTEMBRE 2012

THÉATRE :  » NOS AMIS LES SAINTS « , le 20 septembre 2012, au Collège des Bernardins, 20 rue de Poissy- 75005 Paris.

Le spectacle « Nos amis les saints » est tiré des conférences de Bernanos réunies sous le titre « La liberté, pour quoi faire ? ».

Incarné par le comédien Samir Siad, le texte prend corps et nous renvoie à ce qui fait la grandeur d’âme et l’humanité des saints comme le souligne Mgr Guy Gaucher :

 » Pendant soixante- dix minutes bien trop courtes, nous sommes arrachés de notre quotidien souvent futile, pour être plongé dans une fournaise, celle de la charité brûlante des Saints -celle de Jeanne d’Arc, de François d’Assise, de Thérèse de Lisieux – et la méditation dérangeante d’un pèlerin de l’absolu qui partage les souffrances des hommes menacés de désespoir face à tous les totalitarismes, aux techniques déshumanisantes et au mensonges généralisés « .

JUIN 2012

Après la réussite des manifestations consacrées à Georges Bernanos en juin 2011, la Communauté de Communes du Canton de Fruges et son Office de Tourisme (Place du Général de Gaulle – 62310 Fruges – 03 21 04 02 65 / ot-fruges@nordnet.fr) renouvellent cet évènement en 2012, privilégiant cette fois-ci son aspect humaniste et voyageur.

Il se déroulera du 15 juin au 16 septembre 2012 sur le territoire du Haut-Pays d’Artois (Fruges et Fressin) et le Pays de la Lys (Aire-sur-la Lys). En voici les principales étapes :

• Vendredi 15 juin 2012 à 20h, à l’espace culturel Françis SAGOT de Fruges – Théâtre : « Compagnons inconnus », par la compagnie « Théâtre en Partance ». Cette très belle création, qui fut jouée avec succès au théâtre de Bobigny, il y a deux ans, met en scène les « Ecrits de combat » de Georges Bernanos.

• Vendredi 22 juin, 20h, à la salle des fêtes de Fressin – Cinéma : « Dialogues des Carmélites », de Pierre Cardinal.

• Samedi 23 juin 2012 : 10-17h, Voyage bernanosien du Haut-Pays d’Artois à la vallée de la Lys.

10h : Départ en bus ancien de la mairie de Fressin pour se diriger vers Aire-sur-la-Lys en passant par les lieux chers à Bernanos (Ambricourt, Tramecourt, Equirre…). Le parcours sera ponctué de commentaires sur l’écrivain et son œuvre ainsi que des lectures de textes. Restauration sur place à Aire-sur-la-Lys puis visite guidée de la ville d’Aire sur la Lys et de l’exposition consacrée à Georges Bernanos.

17h : Retour à Fressin

20h : Café littéraire au restaurant zLe Secret Garden », à Fressin, en présence d’écrivains et d’universitaires concernés et réunis par l’œuvre Bernanosienne.

• Mardi 26 juin 2012 : 19h, inauguration de l’exposition « Georges Bernanos et Quand les artistes plasticiens explorent l’œuvre de Bernanos », à la chapelle St Jacques d’Aire-sur-la Lys, suivie de la projection du film « Madame Dargent » d’Yves Bernanos, d’après la nouvelle éponyme de Georges Bernanos (in « Dialogues d’Ombres », éditions du Seuil), à la salle Foch d’Aire-sur-la-Lys. En présence d’Yves Bernanos.

• Samedi 30 juin 2012 : 10h-17h, Voyage bernanosien de la vallée de la Lys en Haut-Pays d’Artois.

10h : Départ en bus ancien de la mairie d’Aire-sur-la Lys pour se diriger vers Fressin en passant par les lieux chers à Bernanos (Equirre, Tramecourt…). Le parcours sera ponctué de commentaires sur l’écrivain et son œuvre ainsi que par des lectures de textes. Restauration sur place à Fressin puis visite guidée du village de Fressin, en lien avec l’écrivain.

17h : retour à Aire-sur-la-Lys

• Dimanche 1er juillet 2012 : 10h-12h30 : balade littéraire, « Sur les Pas de Georges Bernanos », à Fressin et inauguration du parcours littéraire et pédestre lié à Bernanos dans le village.

• Du 27 juin au 16 septembre 2012 : exposition « Georges Bernanos » et « Quand les artistes plasticiens explorent l’œuvre de Bernanos », à la chapelle St Jacques d’Aire-sur-la Lys. Cette exposition permet de découvrir l’auteur à travers sa vie personnelle, ses thèmes littéraires, son lien avec son territoire d’enfance… De plus, à partir de l’œuvre de Bernanos, des artistes plasticiens retranscrivent en volume, photos ou dessins, les textes de l’écrivain.

Exposition mise en place par l’Office de Tourisme Intercommunal du Canton de Fruges. Ouverte du mardi au dimanche de 15h à 18h. Possibilité de visite guidée de la chapelle et de l’exposition.

MAI 2012

Parution du livre de Céline Delorme-Reboul, « Georges Bernanos, un chrétien dans la cité » aux éditions Ad Solem : Comment évangéliser la Cité aujourd’hui ? Pour Bernanos, il s’agit d’abord d’une « besogne temporelle », même si elle est « ordonnée à des fins spirituelles ». Pour l’accomplir, il faut non réinventer une « Congrégation du Saint Sacrement de l’Autel » mais recouvrer cette vertu humaine qu’est l’honneur.

Création du site consacré au poète Pierre Emmanuel, qui affectionnait particulièrement Bernanos, et le comprenait si bien, comme en témoigne un très beau texte sur les « Dialogues des carmélites », publié sur le site qui lui est dédié. Remerciements à Madame Anne Simonet.

AVRIL 2012

Emission radiophonique de la Radio Suisse Romande , « Espace 2 » – « Musique en mémoire », diffusée le 6 avril à 14h00 et consacrée aux « Dialogues des carmélites », testament spirituel de Georges Bernanos, ainsi qu’ au sentiment religieux dans l’ oeuvre de Francis Poulenc, Arthur Honegger et Francis Milhaud.

Pour écouter l’émission, cliquer ici.

MARS 2012

L’hommage du peintre Arcabas à Bernanos, exposé au musée d’art religieux de Fourvière (8 place de Fourvière, 69005 LYON)

« Un Bernanos d’une surprenante actualité » – article du journal « La Dépêche » du 13 mars, à propos du spectacle de Jacques Allaire.

Article paru sur le site « Stalker », le 7 mars, de Benoît Mérand : « Georges Bernanos, éclaircissements sur La Grande Peur des bien-pensants ».

Conservatrice à la Bibliothèque Nationale de France, Catherine Dhérent organise des promenades culturelles sur les pas des écrivains.

La dernière en date a eu pour thème « Georges Bernanos en Artois » et s’est déroulée le 25 mars 2012.

(voir, à ce sujet, l’article de « La Voix du Nord » : « Sur les pas de Bernanos et les lieux où il s’est inspiré »)

Pour en savoir plus, cliquez ici

Vous pouvez aussi contacter le 06 28 07 16 68.

FEVRIER 2012

La totalité de l’oeuvre romanesque de Bernanos sera progressivement rééditée au Livre de Poche. Sont déjà disponibles depuis janvier « Sous le soleil de Satan » et « Nouvelle histoire de Mouchette ».

JANVIER 2012

Le vendredi 20 Janvier 2012, à 18h30, conférence de Maître Charrière Bournazel, sur le thème « Bernanos et l’esprit de justice », à l’Espace Georges Bernanos, 4 Rue du Havre 75009 Paris.

Cette conférence est proposée par le Cercle amical du Berry.

Renseignements au 01.47.57.05.81

OCTOBRE 2011

La pièce « Journal d’un curé de campagne », adaptée et interprétée par Maxime d’Aboville, sera jouée du 23 octobre 2011 au 16 janvier 2012, au Théâtre La Bruyère, pour vingt représentations exceptionnelles.

Pour tout renseignement complémentaire, cliquez ici

Ré-dition de « La Joie » au Castor Astral, avec une préface de Philippe Le Touzé.

AOUT 2011

Qu’est ce que cela fait ? Tout est grâce.

Nous avons appris avec tristesse la disparition de Claude Laydu, survenue le 29 juillet 2011. Interprète inoubliable du curé d’Ambricourt dans le « Journal d’un curé de campagne » de Robert Bresson (1951), il fut révélé au public par ce rôle qui s’impose encore comme l’une des incarnations les plus sensibles et les plus lumineuses de l’histoire du septième art. Elle le marqua profondément, à tel point qu’il affirmait avoir ensuite écourté sa carrière de comédien, toute autre interprétation lui apparaissant dès lors inconsistante. Il se consacra dans un deuxième temps à la production de l’émission « Bonne nuit les petits », si mémorable pour des générations d’enfants, en prêtant sa propre voix à la marionnette du « marchand de sable ». Le critique cinématographique Jean Tulard dit de lui, dans son « Histoire du Cinéma », que « nul autre acteur n’aura autant mérité le paradis ». Nous partageons ce point de vue et pensons aujourd’hui à ses proches.

Bande annonce du « Journal d’un curé de campagne », de Robert Bresson, avec Claude Laydu

JUILLET 2011

La semaine Georges Bernanos, terre d’enfance en haut pays d’Artois, qui eut lieu à Fressin du 7 au 13 juin, vous est présentée à la rubrique « Médiathèque » de ce site, sur une vingtaine de photographies. Outre l’évènement en lui-même, vous y trouverez des images du Fressin actuel (et de celui d’hier…), de la maison où vécut Bernanos, de l’église, etc. Bonne visite !

Le « Journal d’un curé de campagne » de nouveau au festival d’Avignon, jusqu’au dernier 31 juillet.

Article du journal « La Provence », du 15 juillet

JUIN 2011

Articles de presse qui concernent la semaine Georges Bernanos, terre d’enfance en haut pays d’Artois:

« La voix du Nord » du 16 juin 2011

« Le réveil de Beck » du 15 juin 2011

« La voix du Nord » du 12 juin 2011

« La voix du Nord » du 11 juin 2011

« La voix du Nord » du 10 juin 2011

« La voix du Nord » du 9 juin 2011

MAI 2011

Du 7 au 13 juin 2011 se déroulera au village de Fressin, dans l’Artois – qui fut aussi déterminant pour l’enfant que pour l’écrivain Georges Bernanos – une semaine qui lui est entièrement consacrée; Georges Bernanos, terre d’enfance en haut pays d’Artois – rencontres et voyages littéraires. La communauté de communes du canton de Fruges et la municipalité de Fressin sont à l’initiative de cette manifestation, dont le programme s’annonce très riche et varié: inauguration d’un buste, représentations théâtrales, projections de films, conférences, expositions, etc. L’association internationale des amis de Georges Bernanos est partie prenante de l’évènement. Vous y êtes, évidemment, tous les bienvenus !

Affiche de la « semaine Georges Bernanos », terre d’enfance en haut pays d’Artois » (format JPEG)

Programme de la « semaine « Georges Bernanos, terre d’enfance en haut pays d’Artois » (format JPEG)

Liste des conférences qui auront lieu à Fressin le samedi 11 et le dimanche 12 juin (format PDF)

Annonce de la « semaine Georges Bernanos » par la Voix du Nord

Annonce de la « semaine Georges Bernanos » par le Centre régional des lettres et du livre Nord-Pas de Calais

Georges Bernanos, peintre: un petit tableau daté de mai 1940, signé par l’écrivain et représentant un paysage de Pirapora (Minas-Gerais – Brésil), fut donné par son auteur au Professeur René Wurmser. Pierre et Anne Joliot-Curie, qui en avaient hérité, ont souhaité offrir à leur tour ce même tableau à la famille de Georges Bernanos. Qu’ils soient ici remerciés très chaleureusement pour leur générosité et leur gentillesse. Ce geste désintéressé possède à l’évidence une grande valeur pour tous les bernanosiens . C’est à la fois un ouvrage et un témoignage précieux qui révèlent un Bernanos inconnu mais toujours fidèle à son propre regard. Merci également à Monique Gosselin, qui permit cette rencontre.

Les évocations et descriptions visuelles dans l’oeuvre, qu’il s’agisse des romans ou des essais, sont souvent très fortes et nombreuses. Il est significatif que l’auteur, qui faisait aussi beaucoup de dessins, ait pratiqué à plusieurs reprises la peinture. Nous livrons cet exemple à votre attention…

Tableau peint par Georges Bernanos (paysage de Pirapora, village où l’écrivain résidait au Brésil en mai 1940)

Lien vers une interview de Jean-Loup Bernanos, mise en ligne très récemment par l’INA et datée du 19/11/1971, à l’occasion de la sortie du second volume de la correspondance de Georges Bernanos « Combat pour la liberté ». Le fils de l’écrivain se souvient de son enfance, des voyages en famille, de l’installation au Brésil et du retour en France. Un témoignage recueilli par Andre Bourin, ancien directeur des « Nouvelles littéraires » qui a récemment fait paraître « Parole d’écrivains » (2006 – La table ronde), où il raconte notamment sa rencontre mémorable, en 1947, avec Bernanos.

AVRIL 2011

Réédition de « Un crime » chez « Phébus » – collection Libretto (lire l’article du « Point » du 28 mars).

« Télérama » du 14 mai 2011, à propos du roman « Un crime »

MARS 2011

Le Japon, le nucléaire et Bernanos – chronique de Gérard Leclerc lue à Radio Notre-Dame et parue dans « France Catholique »

Un moment intense dans la peau écorchée de Bernanos – article publié dans « Midi libre » sur le spectacle de Jacques Allaire, inspiré de « La France contre les robots » et de « La liberté pourquoi faire ? ».

Montpellier: Bernanos réveille les consciences (article publié dans « Midi libre »)

FEVRIER 2011

Très bel article de Jean-Baptiste Fichet sur « L »imposture », récemment rééditée au « Castor Astral. Site « Parution.com » – cliquer ici

Parution de « Sous le soleil de satan » aux éditions brésiliennes « é – réalizaçoes » (Sao Paulo). Cette parution s’inscrit dans le cadre de l’évènement exceptionnel que constitue, au Brésil, la prochaine édition de toute l’oeuvre romanesque de Georges Bernanos (ainsi que des « grands cimetières sous la lune »), chez le même éditeur.

Radio Vatican – « L’ami de Dieu », émission de Catherine Aubin – semaine du 29/01 au 05/02/2011, consacrée à Georges Bernanos.

JANVIER 2011

Tournée en province du spectacle « Journal d’un curé de Campagne », mis en scène et interprété par Maxime d’Aboville (nomination Molières 2010) , de janvier à novembre 2011.

« Un spectacle lumineux et plein d’humanité qui nous fait passer une heure de grâce absolue » (Froggy’s delight).

Pour voir les lieux et dates de la tournée du « Journal d’un curé de campagne », ainsi que toutes les informations concernant la pièce, cliquer ici

DECEMBRE 2010

Programmation du 3 au 8 décembre du spectacle de Valérie Aubert et Samir Siad, « Compagnons inconnus », d’après les « Ecrits de combat » de Bernanos. C’est au théâtre « MC 93 de Bobigny  » du 03 au 08 décembre 2010.

Revue de presse de « Compagnons inconnus » (extraits):

Présentation de la pièce « Compagnons inconnus » sur le site de « la ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme » (LICRA), à l’occasion de la représentation du dimanche 5 décembre et de la (belle) rencontre qui a suivi, animée par Guy Lefrançois, Secrétaire Général de la Licra Neuilly-La Défense.

Article de Gérard Leclerc : « Un Bernanos inoüi » – Paris Notre -Dame – France Catholique du 13/12/2010

Article du Figaro du 30/11/2010

Article du journal « Ouest France » publié le 17 novembre

Article du « Figaro » sur les représentations de 2009 de « Compagnons inconnus »

« Compagnons inconnus » sur youtube

OCTOBRE – NOVEMBRE 2010

Article publié le 14 octobre dans la revue trimestrielle « XXI », signé par Phil Casoar et Ariel Camacho, et intitulé « Le petit phalangiste » : « Tout part d’une lettre de la philosophe Simone Weil retrouvée dans le portefeuille de l’écrivain Georges Bernanos à sa mort. Elle y raconte la mort d’un « petit héros », dont elle porte le souvenir. Un adolescent de 16 ans, engagé dans les rangs franquistes et fusillé par « les rouges ». Qui était cet oublié de l’histoire ? En Espagne, la mémoire brûle toujours ».

Comme le soulignait récemment Florence Delay (qui a très bien connu le poète républicain et ami de Bernanos, José Bergamin), l’expérience et le témoignage de Georges Bernanos au moment de la guerre d’Espagne, tels qu’ils s’expriment dans « Les grands cimetières sous la lune », sont susceptibles d’apporter une contribution non négligeable au travail de mémoire entrepris par les espagnols depuis quelques années, sur l’histoire de la guerre civile et du franquisme.

Parution en novembre de « Sous le soleil de Bernanos », aux éditions « Empreinte temps présent’. »

« Le romancier et universitaire turc Tahsin Yücel part sur les traces de l’écrivain Georges Bernanos, dans le Pas-de-Calais, l’Oise, et sur les lieux bernanosiens comme Fressin, Aire sur Lys, Clermont de l’Oise. Timour Muhidine, écrivain et spécialiste de littérature turque et le photographe Philippe Dupuich revisitent avec lui l’Artois, et sa propre création littéraire ».

Rencontre autour du livre avec les auteurs Timour Muhidine (écrivain et éditeur) et Philippe Dupuich (photographe), avec le concours de l’Association internationale des amis de Georges Bernanos, les Amis du Patrimoine de Fressin et l’Office de Tourisme Intercommunal du Canton de Fruges, le samedi 13 novembre à 15h à la Salle des Fêtes de Fressin.

Article de « La voix du Nord », sur cet évènement, publié le 15 novembre

Un autre article de « La voix du Nord », sur le même sujet, également publié le 15 novembre

Article de « L’Echo du Pas de Calais », publié le 16 novembre

SEPTEMBRE 2010

Je suis pas, je n’ai jamais été, je ne serai jamais national, même si le gouvernement de la République m’accorde un jour les obsèques de ce nom. Je ne suis pas national parce j’aime savoir exactement ce que je suis, et le mot de national, à lui seul, est absolument incapable de me l’apprendre. J’ignore même son inventeur. Depuis quand les gens de droite s’appelent-ils nationaux ?

(Georges Bernanos – Les grands cimetières sous la lune – 1938).

Je me permet de trouver qu’on a payé très cher, beaucoup trop cher, les coups portés par le nationalisme à la Démocratie, dans ce petit monde intellectuel, jadis anarchisant, aujourd’hui communiste ou fasciste, qu’importe ?

(Georges Bernanos – Scandale de la vérité – 1939)

Nous nous serions évidemment bien passés de cette information qui nous a été imposée par les circonstances. Elle est de nature politique. Peut-être la connaissez-vous déjà ? Nous avons délibérément choisi de ne pas l’ignorer dans le contexte de ce site qui, bien qu’à vocation littéraire, est aussi consacré à un homme dont l’une des devises était de ne jamais tourner le dos « ni à un ennemi, ni à un ami ». Venons en donc au fait : dans le passé, à des fins électoralistes, le parti d’extrême droite de Jean-Marie Le Pen n’avait rien trouvé de mieux que de « débaucher » le petit-fils de de Gaulle (Charles, de son prénom) pour donner naissance à ce slogan consternant : « Charles de Gaulle avec Jean-Marie Le Pen ». Comment vous traduire la réaction, si profondément accablée, de la pauvre Geneviève de Gaulle Anthonioz face à cette manipulation à laquelle, malheureusement, le petit- fils du Général avait activement participé ? L’an dernier, c’était au tour de Jaurès de faire les frais de cette récupération populiste, sur une affiche où on pouvait lire : « Jean Jaurès aurait voté Front National »… Les nombreux admirateurs de cette figure sacrée du socialisme ont beaucoup apprécié…

Aujourd’hui, il s’agit de… Georges Bernanos. Le parti de Le Pen ne recule devant rien pour s’approprier les grandes voix de ce temps. Sans doute parce que la sienne ne résonnera dans l’Histoire que comme une éructation emphatique et souvent obscène.

Voici le communiqué qui fut adressé à l’agence France -Presse, puis amplement relayé dans les médias :

PARIS (AFP – 31/08/2010) – La succession de Bernanos dénonce « la tentative de récupération » de l’écrivain par le FN

Gilles Bernanos, administrateur de la succession de Georges Bernanos, et président de l’Association internationale des amis de Georges Bernanos, a dénoncé mardi « avec force » la « tentative de récupération » de l’écrivain par le Front national.

Dans un communiqué, Gilles Bernanos s’est ému que le parti de Jean-Marie Le Pen ait décidé le week-end dernier, lors de son université d’été, de baptiser la promotion 2010 du Front National de la jeunesse (FNJ) « Bernanos ».

« Il est inadmissible que le Front National choisisse de placer officiellement les activités de la « promotion actuelle » du FNJ sous le « parrainage » de Georges Bernanos, sans autorisation de ses ayant-droit et en violation flagrante de ses idéaux », s’est insurgé M. Bernanos.

Pour lui, « cette utilisation opportuniste du nom de Georges Bernanos est abusive ». « Celui-ci a consacré sa vie à lutter contre les totalitarismes, qu’il s’agisse de Franco, Hitler ou Mussolini. Il s’est engagé dès juin 1940 pour la France Libre et contre le Maréchal Pétain, qu’il considérait, contrairement à M. Le Pen, comme un traitre qui « déshonorait les morts de Verdun », a-t-il ajouté.

« Il n’existe rien de commun entre l’idéal de liberté, l’esprit de résistance et l’humanisme de Georges Bernanos, et le parti de M. Le Pen », a-t-il conclu ».

Ecoutez Gilles Bernanos sur Europe 1 dans l’émission de Pierre-Louis Basse, « Bienvenue chez Basse », le 1er : septembre 2010: « le FN utilise le nom de Bernanos »

JUILLET 2010

– Le spectacle de Maxime d’Aboville, « Journal d’un curé de campagne », nominé aux Molières et joué au théâtre des Mathurins de janvier à juin, est représenté au festival d’Avignon, à l’Espace Saint-Martial, du 8 au 31 juillet. Qu’on se le dise…

« Avec naturel, simplicité et sensibilité, Maxime d’Aboville fait revivre sous nos yeux les personnages du célèbre roman de Bernanos dans cette remarquable transposition pour la scène. Il nous donne l’intuition de l’être profond de l’humble curé d’Ambricourt dont la relation à l’autre unit spiritualité mystique et humanité profonde. » Michel Estève, éditeur de Bernanos pour La Pléiade.

Article publié dans le quotidien « les trois coups », le 31 juillet.

JUIN 2010

– Edition DVD (2ème série) des « Dialogues des Carmélites », réalisé par Pierre Cardinal, produite par France Télévision et distribuée par « Koba Films ». La première édition, sortie (trop hâtivement) en fin d’année 2009, présentait une qualité visuelle médiocre. Nous avons du un peu « batailler » pour obtenir cette seconde édition qui est désormais conforme à l’image d’origine et à notre demande, que France Télévision a finalement prise en compte avec honnêteté. Pour information cliquez sur le lien suivant :

www.kobafilms.fr